Lake tekapo et Mount Cook

C'est notre dernière sortie du mois d'avril, nous nous dirigeons vers le sud ouest cette fois, comme c'est le week end prolongé de l'ANZAC (l'équivalent de notre 11 novembre, très populaire car ilsont aussi perdu beaucoup de soldats dans une guerre qui ne les concernait pas complètement directement). Enfin bref, ça fait 2 heures de route pour arriver là-bas mais le jeu en vaut la chandelle, admirez vous-même le paysage à couper le souffle.

Il y a même une jolie chapelle fort visitée que nous sommes arrivés à prendre en photo sans touriste (exploit).

Le soir-même, nous sommes allés à l'observatoire situé sur la colline admirer les étoiles de l'hémisphère sud, on a vu des amas d'étoiles, des planètes et même une étoile qui n'existe plus. C'était magique! On aurait aimé partager ça avec vous mais...

Avec nos appareils, ça donne vraiment pas grand chose, désolés!

Le lendemain, on est allés se dégourdir les jambes du côté du Mount Cook, le point culminant de la NZ. Mais pas trop près non plus parce que c'est un glacier et qu'on est pas équipés. On a quand même monté environ 2000 marches!

Vacances de Pâques (2)

Dernière grande respiration pour les filles : 15 jours

Après le weekend Kaïkoura, Michel repart au boulot et les filles, leur mère, tante et cousin vont passer quelques jours à Hanmer Spring, station balnéaire géothermique du milieu de l’ile du sud.
Il y a là un centre thermal ludique, espèce de Balnéa en plein air, 4 fois plus grand, avec des toboggans géants, piscines à toutes températures, jacuzzis, etc…. le pied quoi !

Vacances de Pâques (1)

Dernière grande respiration pour les filles : 15 jours

L’occasion de faire quelques trucs qu’on n’a pas pu faire en novembre à cause du earthquake.

Première étape : Kaïkoura, l’épicentre.
L’occasion  aussi d'accueillir leur cousin et sa mère pour 10 jours.

Normalement, il faut 2 h pour y aller depuis Christchurch, mais comme la route est toujours défoncée, on passe la route inland et donc il faut 5 heures. On arrive donc sur la péninsule (qui est remontée de 2 mètres en novembre). L’activité touristique principale est la chasse visuelle à la baleine, au cachalot en l’occurrence. Nous avons donc pris un bateau pour aller les voir : et voila !

 bon, ya aussi des oiseaux, dont l'albatros géant.

Ensuite, on est allés voir les otaries.

Bon, y'a aussi des oiseaux.(bis)

Et plein de paua, des super jolis coquillages nacrés, dont certains sont troués!

Antipode scolaire 2 : retour vers le futur

Cet article étant le n°2 du même nom, je précise qu'il est à lire après le n°1, ce n'est pas parce qu'il arrive avant dans votre page antichronologique qu'il faut le lire d'abord.
C'est donc la suite, et comme toutes les suites ont un jour une fin, il va nous falloir rebrousser chemin, prendre l'avion dans l'autre sens, et raccrocher pour certaines le système scolaire hexagonal.
Aïe.
Cela fait deux mois que j'échange des mails avec le collège, l'inspection académique (plusieurs interlocuteurs), évidemment, pas un ne dit la même chose que les autres. Au départ il fallait fournir les bulletins du cned et du collège d'ici via l'ambassade pour le passage en année supérieure. Maintenant il faut que les filles passent un examen en rentrant. (Je vous passe les détails des nuances des discours variés). (En plus on ne sait même pas sur quoi l'examen portera).
En plus, ce n'est pas pareil pour les deux, Maïwenn reste dans le même collège, ouf, ils la connaissent déjà, on connait les interlocuteurs, le contact est investit, aisé et clair (merci!).
Yaelle devrait rentrer au lycée, ça se corse, il faut la procédure d'orientation (Fred a pris le relai sur place), les contacts sont à Toulouse et à St Gau, ils se contredisent aussi, sinon ce ne serait pas drôle, et puis, la question, a-t-elle étudié assez au cned pour avoir le niveau pour entrer en seconde?
Première réponse, académique et obligatoire: l'examen de passage en décidera.
Deuxième réponse, dans mon monde de bisounours on prendrait non pas les résultats à un examen pour un passage en année supérieure, mais l'ensemble des expériences acquises dans l'année, et pourraient entrer en ligne de compte la découverte d'une autre culture et d'un autre mode de fonctionnement, les capacités d'adaptation et d'apprentissage, la maturité, et aussi toutes les connaissances acquises au collège néo-zélandais, qui ne font pas partie du programme de troisième français.
Agh! Je suis devenue utopiste!
Bon, du coup, les filles travaillent le cned après le collège, c'est un peu exagéré!
On les encourage!
Allez les filles! Vous êtes les meilleures!

Antipode scolaire 1: les systèmes

Au même titre que dans l'hémisphère sud, le soleil tourne à l'envers (oui, parfaitement, je voudrais bien vous y voir quand vous garez votre voiture sous un arbre de manière à ce qu'elle reste à l'ombre tout l'après midi!), l'eau dans le lavabo aussi (mais ça on s'en fout), la croix du sud apparait dans le ciel (et les aurores australes, mais ça fera l'objet d'un autre article), le système scolaire est lui aussi agencé différemment.
Je vous entends déjà: ce n'est pas une question d'hémisphère, me direz vous, car le système scolaire néo-zélandais est plus porche du système anglo saxon, américain, que du nôtre. Soit.
Vous avez déjà pu lire l'article rédigé par Yaelle: les horaires sont différents et plus légers que les nôtres, les matières enseignées moins nombreuses dans la semaine mais changent chaque trimestre, les écoles proposent plus d'ateliers que chez nous, chaque trimestre des journées entières sont consacrées au sport, il y a des maisons qui ont chacune leur identité et servent notamment lors des journées sportives.
Cela me plait sur le principe, mais ce ne sont pas ces sujets que je voudrais développer ici.
Chronologiquement, passés les contacts (enthousiastes!) que nous avons eu lors de l'inscription et les modalités de pré-rentrée (bus, uniformes, équipement informatique), notre premier jour, je dis bien "notre" puisque les parents des nouveaux élèves sont accueillis aussi, a été pour le moins antipodiquement différent de ce qu'on peut trouver dans un collège de notre métropole. Je résume: tous les nouveaux élèves, leurs familles et les nouveaux profs sont d'abord accueillis dans la bibliothèque avec un discours de bienvenue et une présentation de chaque nouveau prof. Au bout d'un quart d'heure, nous sommes dirigés vers le "hall" (gymnase), les garçons et les hommes d'abord, les filles et les femmes ensuite. En entrant dans le hall nous chantons un chant maori que nous venons d'apprendre dans la bibliothèque (on répète chaque phrase). Les chaises libres font face à l'assemblée déjà assise. Les hommes sont à gauche, les femmes à droite. Lorsque nous sommes assis et silencieux, sur l'estrade située sur le côté sont donnés chants et haka de bienvenue. Impressionnant. Ensuite, sont donnés des discours en maori puis en anglais pour présenter l'année,. Puis les hommes vont faire un salut maori (avec le front) à l'équipe de direction (y compris les "préfets" qui sont des élèves délégués). (Pourquoi pas les femmes?) Enfin bref, ainsi s'achève la cérémonie solennelle de rentrée, nous ressortons abasourdis, impressionnés. Ensuite, une petite réflexion nous vient sur notre façon à nous, en France, d'accueillir les nouveaux, que ce soit au collège, au boulot, au village: souvent, rien, le vide sidéral. Cela laisse à réfléchir.
Nous avons épluché les papiers de rentrée et regardé la vidéo de présentation. Voici ce que dit juste un document de rentrée (au milieu des autres documents présentant le règlement intérieur, l'uniform shop et l'utilisation d’internet, entre autres) à propos des valeurs du collège:
Respect (being polite, showing respect, caring for our surroundings)
Integrity (Being honest and trustworthy, responsible, following through on your commitments)
Success (Giving your best, persevering, identify goals and achieving)
Empathy (Caring for others, being communiy-minded, treating others the way you want to be treated)
L'acronyme RISE: synonyme de progresser, augmenter, dépasser, grandir.

Puis au fil des jours nous avons pu constater que le niveau académique est moins élevé ici (notamment en maths: Maïwenn avait pour mission d'apprendre les multiplications et les additions) et que le rapport élèves-professeur est différent.
Nous avons trouvé tout ce monde incroyablement tourné vers les valeurs humaines, ce qui s'est confirmé par les premiers cours des filles, avec des profs qui se présentent personnellement, et des questionnaires concernant non seulement l'identité mais aussi les loisirs, projets et qualités des filles. Je reviens sur la présentation personnelle de chaque professeur:je trouve cela utile non pour connaitre leur vie privée, mais en cela que la référence de chaque adulte est importante, surtout ceux avec lesquels vous passez une majeure partie de votre scolarité, et de savoir que vous avez des qualités, des préférences, des buts communs ou différents peut contribuer à la formation de l'identité propre de chaque élève.
Nous avons également trouvé les interlocuteurs très empathiques qui se sont mis en quatre pour que Maïwenn se sente bien au collège. Et oui, pas facile de s'intégrer quand on n'a qu'une année d'anglais derrière soi, et quand on met déjà habituellement du temps à se faire des amis dans sa propre langue!
Changement d'emploi du temps, changement de classe, avec aménagements spéciaux pour accéder aux options "art" et "woodwork technology", "parce que ce ne sont pas les apprentissages académiques qui sont importants ici", a précisé le proviseur adjoint, "l'important c'est qu'elle soit heureuse pendant son expérience humaine néo-zélandaise". Et les mails de la conseillère pédagogique le soir après le collège pour raconter les jeux pendant le lunch time à la bibliothèque, ou le dimanche soir pour annoncer que l'atelier bois était intégré à l’emploi du temps. Amazing! (Est-ce que ça va marcher? Vous le saurez au prochain épisode!).
Par ailleurs, je viens de recevoir un mail qui annonce un programme ponctuel pour les year 10 concernant santé et sexualité, dans lequel seront abordés la santé et la sexualité positive, la capacité de résilience, apprendre à montrer de l'empathie et  développer des compétences relationnelles.
Ceci étant dit, je ne voudrais pas tomber dans l'écueil dichotomique qui consisterait à opposer nos systèmes scolaires. (Et à dire qu'en France personne n'a de valeur humaine, ha ha!)
Le système scolaire néo-zélandais est tourné vers les valeurs humaines, et c'est un énorme avantage. D'un autre côté, pourrions-nous dire en bon franco-français, le niveau académique n'est pas aussi élevé que celui de la France. Évidemment, comment feraient-ils, avec un emploi du temps à 25 heures de cours par semaine au collège, et presque sans devoirs (encore que c'est mal réparti: pourquoi Maïwenn en a et pas Yaelle?), pour acquérir autant de connaissances que nous! D'accord, je force le trait, mais j'aurais deux réflexions à ce propos: premièrement, d'après ce qu'on peut lire les élèves n’auraient besoin que de très peu de devoirs, deuxièmement, les apprentissages sont au moins autant axées sur la capacité (et la diversification des méthodes) d'apprentissage que sur les connaissances elles-mêmes.
Et en parlant de notre bonne vieille Europe,  pourquoi n'irions-nous pas voir du côté du Danemark, qui axe la scolarité sur la capacité à prendre des décisions, ce n'est pas mal non plus!
Voilà, cet article a été rédigé en pensant à Lulu, qui avait posé plein de questions, et, si jamais, mon grain de sable pourra peut-être contribuer à faire pencher la balance un peu moins vers l’idéologie de la performance et un peu plus vers la connaissance de soi et le développement de l'empathie chez nos élèves.

 

Sorties à Christchurch

Puisqu'il n'y a pas que le collège, le boulot et le wwoofing dans la vie, des fois on sort, il y a des petits trésors à découvrir à Christchurch.
D'abord Nette nous a emmené à la Gondola, c'est comme quand tu vas faire une balade en montagne mais sans marcher puisqu'on prend le téléphérique!

Et quand on arrive en haut, vue magnifique

Après une autre fois on est allés dans un endroit il y a des trampolines partout, ça s'appelle Flip out

Il y a même un trampo depuis lequel tu peux sauter dans une piscine de coussins de mousse! (le problème c'est que, après, tu peux plus en sortir!)
Un bon après midi sport et détente!
Qu'est-ce que je peux vous raconter d'autre aussi... ah oui, la fois où on est allés à la plage de Sumner, après le repas avec le collègue de Michel (fish and chips pour l'une)

Et donc après cet excellent repas, nous sommes allés sur la plage, il faut que je vous dise d'abord que Maïwenn a attrapé la maladie du handstand, preuves à l'appui,

 

 Enfin bref sur la plage les filles ont fait des acrobaties et c'était très joli!

Unichose ☠🔫

uniforme☠🔫

Les choses que je n'aime pas

1. Les chaussures sont très inconfortables
2. Les pull grattent
3. C'est très cher
4. Les chemise sont blanches : très salissant
5. Les garçons et les filles n'ont pas le même uniforme
6. Et les filles doivent mettre des jupes et c'est pas cool🔫🔪💣🔫🔪🔪🗡🗡🏹

Les trucs bien

1. … (pas trouvé)

Recommandations si les élèves venaient à porter des uniformes en France

1. Laissez les choisir leurs chaussures
2. Ne mettez pas des pulls qui grattent
3. Faire quelque choses que tout le monde puisse acheter car en NZ les uniformes sont a plus de 200$
4. Ne mettez pas de chemise blanche… mais pas rose non plus c'est pas très beau
5. Ne mettez pas des chemises , des tee-shirt, c'est bien des tee-shirt.
6. Et faites que les uniformes soient pareils pour les filles et les garçons peut-être pas au niveau de la forme mais sinon mêmes couleurs, des shorts pour tout le monde on est pas au moyen age merci!!  Et quand vous dites "les uniformes" c'est pour que tout le monde soit pareil, égal partout alors pas de jupe.

 Bon ben maintenant point final!!!

A votre avis, qui a écrit cet article?

Le college, vu par Yaelle

Celui qui a envie d'en savoir plus sur le collège en Nouvelle-Zélande est le bienvenu.

1~Matière. On peut classer les matières en deux catégories :les principales et les options.

     En principal on a Anglais, que je confonds toujours en disant Français, les Maths, qui me paraissent très facile parce que j'ai beaucoup d'avance en tant qu'élève française sur leur programme. Le Social-Studies qui est en fait un mélange d'histoire de géographie et d'EMC. Les Sciences c'est bien mais en cours je m'ennuie parce que les exercices sont tous très long. En sport il n'y a pas de cycles. A chaque séance on fait quelque chose de différent à part en ce moment où notre classe est séparée en 4 et on s'affronte dans 6 sports. C'est ma matière préférée.
Ensuite on a les options donc c'est ce que j'ai choisis de faire dans une liste au début de l'année. Mon choix a été rapide donc je me suis retrouvée avec 3h de Cuisine et 3h de Maori par semaine. Mais j'ai vite changé d'avis en voyant que tout le monde se connaissait déjà en Maori et que j'avais un peu été mise de coté, du coup j'ai changé pour Drama (théatre) où il y avait mes amies.
La différence avec l'école en France. C'est qu'il y a des options (Agriculture, art, cuisine, théâtre, musique, informatique, travail du bois etc, etc...).
Mais aussi en Anglais, la plupart du temps, on va à la bibliothèque ou on regarde un film, je m’intéresse beaucoup parce que j'ai hâte de devenir bilingue. En maths et en Science il y a beaucoup plus d'exercices et d’activités qu'en France ce qui nous laisse plus de temps pour réviser si on a tous terminé. La différence la plus importante avec la France c'est qu'ici les professeurs sont très très indulgents. Par exemple on a le droit d'écouter de la musique a partir des tablettes pendant qu'on fait nos exercices des fois, c'est même eux qui la mettent à fond c'est marrant..

Voici un aperçu de la journée !

2~Uniforme.
     L'uniforme d'été se compose d'un pull bleu foncé, une chemise blanche avec l'emblème du collège, une jupe bleu marine, des chaussures marron violet un peu comme des jolies chaussures d'hiver et des chaussettes ou soquettes blanches.
L'uniforme d'hiver se compose d'un kilt vert et bleu, du même pull bleu foncé, d'une cravate, de collants et des mêmes chaussures.
L'uniforme de sport se compose d'un tee-shirt bleu marine avec l'emblème du collège, un short avec trois Kiwis et on a le choix pour les chaussures et les chaussettes.
De porter un uniforme au collège c'est bien parce que il n'y a pas comme quelques fois en France de discrimination. C'est chaud c'est pratique, y'a plus a prendre trois quarts d'heure le matin pour choisir ses vêtements...
Les points contre est qu'il y a moins de différence entre les élèves, que l'on a pas le droit d'aller au collège les cheveux détachés et que l'uniforme ne va pas à tout le monde.
Seulement la dernière année n'a pas d'uniforme.
Le changement se fait le lundi après les vacances pour l'uniforme d'hiver.
Voici l’uniforme d'été

 L"uniforme de sport

 Et voilà, pour avoir une idée des tarifs (1DNZ~0.66€)

3~Les années.
Year7   -   Year8   -   year9   -   year10   -   year11   -   year12   -   year13
  ^               ^                                ^                                                     ^
6eme       -Maïwenn                  -moi                                              -terminale

4~Whanau (Fanao).
Conseil 1: pensez  Harry Potter.
Conseil 2: Prononciation: en Maori "wh" se prononce "f" et "u" se prononce "ou"

Dans le collège il y a quatre maisons (/famille).
Rata: Emblème Arbre rouge.
Rimu (Rimou) : Emblème Arbre vert.
Kowhaï (Kofaï) : Emblème Arbre jaune.
Totara: Emblème Arbre bleu. (Maïwenn et moi).

Dans chaque maisons, il y a des Whanau.
Un Whanau est un groupe de quinze élèves de tous les âges avec un même professeur principal qui se retrouve tous les jours avant la  première récréation où on apprend à se connaître.

5~Lunch-Time!
    La pour le coup c'est complètement différent!
Tout le monde à sa lunchbox avec des snacks et un petit repas et on s'installe soit dans l'herbe soit dans le hall du bloc A soit dans les vestiaires, par terre de toute façon. On a un premier tea time à 10h et le repas a 1h15. On a aussi le droit de manger pendant certain Whanau time.

6~Mufti-day.
    C'est un jour pour aider les associations. Tu as le droit de venir au collège habillé en habits normaux seulement si tu emportes au collège ce que l'on a demandé.
Par exemple la dernière fois c'était pour aider une association pour aider les gens en manque de nourriture donc les 600 élèves ont emmené des conserves ou de la nourriture non-périssable ou sous vide.



Notre collège s'appelle Ellesrmere College, c'est le collège où à été Dan Carter, il a entre 500 et 600 élèves. Une cinquantaine de professeurs. Fait en surface environ cinq fois le collège d'Aspet et le terrain.
       

                 Pour plus d'infos:    www.ellesmere.school.nz                      


Yaëlle..

Ça y est : je bosse !!! Enfin !

Certes, ce fut plus long et laborieux que nous l’avions pensé, mais avec 2 mois de retard sur le planning initial, Ça y est, j’ai mon visa de travail, je peux bosser où et pour qui je veux dans le Canterbury, bien que l’offre d’emploi nécessaire à l’obtention du visa est venue d’une agence d’intérim. Donc, on y va.

Le 6, je dois me présenter sur le site de construction d’une maison individuelle : les paquets de panneaux sont là, les gars aussi, mais le bâtiment restant le bâtiment quelque soit l’hémisphère, les gars du terrassement et du drainage n’ont pas fini leur boulot, donc on est coincé. Brad, le chef d’équipe me propose, si je veux bosser, d’aller sur un autre chantier pour la journée ! En route donc !

Là, je rencontre une équipe qui bosse sur une grosse rénovation (idées et pognon qui va avec) d’une baraque avec vue assez inouïe Un peu plus haut, l’autre côté de la rue est parti avec la falaise en 2011. A côté du palmier ci-dessous, il y avait une piscine et une maison !

Le lendemain, je retourne au 1^er chantier, il pleut "cats & dogs" , on bosse 2 heures et on dégage. Ça a suffi pour me montrer la difficulté de mon challenge : on est trop nombreux (5) à ce stade, ils n’ont pas besoin de moi, ils se connaissent par cœur, ils causent kiwi et vite, j’entrave que dalle ! Qu’à cela ne tienne, le lendemain, je repars sur la rénovation. Là, je fais un peu de tout pendant une semaine : dépose de gib, mortier (merci José !), ossature, rebouchage gib (des cons avaient fait des trous au mauvais endroit), rampe de terrasse, pose de plywood sur les murs du garage, …Je bosse souvent en binôme, c’est bon, j’apprends et ça se passe plutôt bien. C’est pas trop violent : 7h30 - 10h, smoko (petit repas, smartphone), 10h30 – 1h, lunch (petit repas, smartphone), 1h30 – 4h30. À 10h et à 1h, on s’arrête net, peu importe où on en est : la vis en cours de vissage, la scie à la moitié du bois, etc., assez cocasse !

Pb : mon anglais est encore laborieux, surtout la comprenette du kiwi language, mais surtout, je n’ai pas mes outils. Ici, les gars ont leur matos : bien sur, marteau and so on, mais aussi et surtout cloueur (1000 $), petit cloueur (600 $), circulaire, coffret perceuse – visseuse à choc, Rédhibitoire ! Donc, je dégage. Mais j’ai contacté un gars qui cherchait quelqu’un, un ancien archi, super gars qui me propose un peu moins d’heures et d’oseille, mais avec qui je suis bien, qui raconte des trucs intéressants pas trop vite. Là aussi, super boulot : baraque achetée sur les hauteurs par un chinois plein aux as qui transforme en hôtel 25 étoiles : clôture bois, petite terrasse, bricoles diverses, il fallait même que je charge l’ascenseur jusqu’à ce qu’il ne marche plus (recherche de panne furtive) pour évacuer la cause surcharge. 

Après une semaine, la boîte d’intérim me demande d’aller voir un nouveau chantier : reconstruction du gymnase d’une highschool (suite à earthquake 2011, je sais, ils sont à la bourre), aligner de l’ossature dans structure IPN, 52 heures/semaine, 7h – 5h, samedi 7h – 12h, tu commences demain ! Non, ai-je répondu, l’ai donné ma parole au gars qui me fait bosser de lui consacrer encore une semaine (j’espère plus !). Demain je pars avec lui pour 3 jours à Hokitika sur la côte ouest pour monter un bungalow.

Voilà, la suite au prochain épisode!!!