Certes, ce fut plus long et laborieux que nous l’avions
pensé, mais avec 2 mois de retard sur le planning initial, Ça y est, j’ai mon
visa de travail, je peux bosser où et pour qui je veux dans le Canterbury, bien
que l’offre d’emploi nécessaire à l’obtention du visa est venue d’une agence d’intérim.
Donc, on y va.
Le 6, je dois me présenter sur le site de construction d’une
maison individuelle : les paquets de panneaux sont là, les gars aussi,
mais le bâtiment restant le bâtiment quelque soit l’hémisphère, les gars du
terrassement et du drainage n’ont pas fini leur boulot, donc on est coincé.
Brad, le chef d’équipe me propose, si je veux bosser, d’aller sur un autre
chantier pour la journée ! En route donc !
Là, je rencontre une équipe qui bosse sur une grosse
rénovation (idées et pognon qui va avec) d’une baraque avec vue assez inouïe Un
peu plus haut, l’autre côté de la rue est parti avec la falaise en 2011. A côté du palmier ci-dessous, il y avait une piscine et une maison !
Le lendemain, je retourne au 1er chantier, il
pleut "cats & dogs" , on bosse 2 heures et on dégage. Ça a suffi
pour me montrer la difficulté de mon challenge : on est trop nombreux (5)
à ce stade, ils n’ont pas besoin de moi, ils se connaissent par cœur, ils
causent kiwi et vite, j’entrave que dalle ! Qu’à cela ne tienne, le
lendemain, je repars sur la rénovation. Là, je fais un peu de tout pendant une
semaine : dépose de gib, mortier (merci José !), ossature, rebouchage
gib (des cons avaient fait des trous au mauvais endroit), rampe de terrasse,
pose de plywood sur les murs du garage, …Je bosse souvent en binôme, c’est bon,
j’apprends et ça se passe plutôt bien. C’est pas trop violent : 7h30 - 10h,
smoko (petit repas, smartphone), 10h30 – 1h, lunch (petit repas, smartphone),
1h30 – 4h30. À 10h et à 1h, on s’arrête net, peu importe où on en est : la
vis en cours de vissage, la scie à la moitié du bois, etc., assez cocasse !
Pb : mon anglais est encore laborieux, surtout la
comprenette du kiwi language, mais surtout, je n’ai pas mes outils. Ici, les gars
ont leur matos : bien sur, marteau and so on, mais aussi et surtout
cloueur (1000 $), petit cloueur (600 $), circulaire, coffret perceuse –
visseuse à choc, Rédhibitoire ! Donc, je dégage. Mais j’ai contacté un gars
qui cherchait quelqu’un, un ancien archi, super gars qui me propose un peu
moins d’heures et d’oseille, mais avec qui je suis bien, qui raconte des trucs
intéressants pas trop vite. Là aussi, super boulot : baraque achetée sur
les hauteurs par un chinois plein aux as qui transforme en hôtel 25 étoiles :
clôture bois, petite terrasse, bricoles diverses, il fallait même que je charge
l’ascenseur jusqu’à ce qu’il ne marche plus (recherche de panne furtive) pour
évacuer la cause surcharge.
Après une semaine, la boîte d’intérim me demande d’aller
voir un nouveau chantier : reconstruction du gymnase d’une highschool
(suite à earthquake 2011, je sais, ils sont à la bourre), aligner de l’ossature
dans structure IPN, 52 heures/semaine, 7h – 5h, samedi 7h – 12h, tu commences
demain ! Non, ai-je répondu, l’ai donné ma parole au gars qui me fait
bosser de lui consacrer encore une semaine (j’espère plus !). Demain je
pars avec lui pour 3 jours à Hokitika sur la côte ouest pour monter un
bungalow.
Voilà, la suite au prochain épisode!!!
Trop cooooooooool !
RépondreSupprimerEt j'ai super hâte de vous voir.
Je vous souhaite une bonne journée (ou soirée) bisous !