samedi 25 mars 2017

Ça y est : je bosse !!! Enfin !




Certes, ce fut plus long et laborieux que nous l’avions pensé, mais avec 2 mois de retard sur le planning initial, Ça y est, j’ai mon visa de travail, je peux bosser où et pour qui je veux dans le Canterbury, bien que l’offre d’emploi nécessaire à l’obtention du visa est venue d’une agence d’intérim. Donc, on y va.
Le 6, je dois me présenter sur le site de construction d’une maison individuelle : les paquets de panneaux sont là, les gars aussi, mais le bâtiment restant le bâtiment quelque soit l’hémisphère, les gars du terrassement et du drainage n’ont pas fini leur boulot, donc on est coincé. Brad, le chef d’équipe me propose, si je veux bosser, d’aller sur un autre chantier pour la journée ! En route donc !


Là, je rencontre une équipe qui bosse sur une grosse rénovation (idées et pognon qui va avec) d’une baraque avec vue assez inouïe Un peu plus haut, l’autre côté de la rue est parti avec la falaise en 2011. A côté du palmier ci-dessous, il y avait une piscine et une maison !

Le lendemain, je retourne au 1er chantier, il pleut "cats & dogs" , on bosse 2 heures et on dégage. Ça a suffi pour me montrer la difficulté de mon challenge : on est trop nombreux (5) à ce stade, ils n’ont pas besoin de moi, ils se connaissent par cœur, ils causent kiwi et vite, j’entrave que dalle ! Qu’à cela ne tienne, le lendemain, je repars sur la rénovation. Là, je fais un peu de tout pendant une semaine : dépose de gib, mortier (merci José !), ossature, rebouchage gib (des cons avaient fait des trous au mauvais endroit), rampe de terrasse, pose de plywood sur les murs du garage, …Je bosse souvent en binôme, c’est bon, j’apprends et ça se passe plutôt bien. C’est pas trop violent : 7h30 - 10h, smoko (petit repas, smartphone), 10h30 – 1h, lunch (petit repas, smartphone), 1h30 – 4h30. À 10h et à 1h, on s’arrête net, peu importe où on en est : la vis en cours de vissage, la scie à la moitié du bois, etc., assez cocasse !
Pb : mon anglais est encore laborieux, surtout la comprenette du kiwi language, mais surtout, je n’ai pas mes outils. Ici, les gars ont leur matos : bien sur, marteau and so on, mais aussi et surtout cloueur (1000 $), petit cloueur (600 $), circulaire, coffret perceuse – visseuse à choc, Rédhibitoire ! Donc, je dégage. Mais j’ai contacté un gars qui cherchait quelqu’un, un ancien archi, super gars qui me propose un peu moins d’heures et d’oseille, mais avec qui je suis bien, qui raconte des trucs intéressants pas trop vite. Là aussi, super boulot : baraque achetée sur les hauteurs par un chinois plein aux as qui transforme en hôtel 25 étoiles : clôture bois, petite terrasse, bricoles diverses, il fallait même que je charge l’ascenseur jusqu’à ce qu’il ne marche plus (recherche de panne furtive) pour évacuer la cause surcharge. 



Après une semaine, la boîte d’intérim me demande d’aller voir un nouveau chantier : reconstruction du gymnase d’une highschool (suite à earthquake 2011, je sais, ils sont à la bourre), aligner de l’ossature dans structure IPN, 52 heures/semaine, 7h – 5h, samedi 7h – 12h, tu commences demain ! Non, ai-je répondu, l’ai donné ma parole au gars qui me fait bosser de lui consacrer encore une semaine (j’espère plus !). Demain je pars avec lui pour 3 jours à Hokitika sur la côte ouest pour monter un bungalow.
Voilà, la suite au prochain épisode!!!

1 commentaire:

  1. Trop cooooooooool !
    Et j'ai super hâte de vous voir.
    Je vous souhaite une bonne journée (ou soirée) bisous !

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